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La robotisation, source d’emplois

L’automatisation n’a pour l’heure pas d’effet majeur sur l’emploi, estime l’institution. Mais elle transformera les modes de travail et les conditions d’emploi.

Plus de 2,6 millions de robots, corvéables à merci, seront en service dans le monde en 2019. S’empareront-ils de nombre d’emplois, laissant les travailleurs à la rue ?

Pas vraiment, estime la Banque mondiale dans son rapport annuel sur le développement dans le monde. L’avènement de l’automatisation n’a pour l’instant pas eu d’effet majeur sur les marchés de l’emploi à travers le monde. Et, à l’avenir, elle peut même être « source de croissance plus rapide » pour les entreprises.

La quatrième révolution industrielle, celle qui combine intelligence artificielle, Internet des objets, Big Data et robotique pour transformer les industries, fait l’objet d’une littérature abondante – aussi bien alarmiste qu’optimiste. Au premier rang des inquiétudes : que les robots s’acquittent des tâches manufacturières, à faible valeur ajoutée, et détruisent des millions d’emplois.

Selon une étude  alarmante publiée par deux chercheurs d’Oxford en 2013, 47 % des emplois présentent ainsi « de grands risques de devenir automatisables » aux Etats-Unis.  En avril , l’OCDE évaluait pour sa part à 14 % la part d’emplois « à risque » face aux progrès de l’automatisation et de l’intelligence artificielle, en particulier chez les jeunes.

La robotisation, source d’emplois

« Cette crainte que les robots aient supprimé des emplois ne se vérifie pas à l’heure actuelle, estime en revanche le patron de la Banque mondiale Pinelopi Koujianou Goldberg, interrogé par Bloomberg . Nous vivons la quatrième révolution industrielle, et nous avons réussi à survivre au cours des trois qui l’ont précédé. Les machines n’ont pas éliminé les humains, et en définitive nous nous adapterons. »

Si le volume des emplois industriels a chuté de plus de 10 % au cours des deux dernières décennies dans des pays comme le Royaume-Uni, l’Espagne ou Singapour, les travailleurs se tournent vers le secteur tertiaire, souligne l’étude. Tandis que le travail manufacturier progresse toujours dans les pays en développement.

Pour lire la suite :  www.lesechos.fr
Crédit photo :  www.robotics.org
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