Des robots industriels qui voient et pensent par eux-mêmes pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre et réduire le gaspillage de matières ? Voilà le modus operandi d’une jeune pousse de Laval qui vise le marché des manufacturiers spécialisés dans la production de masse, mais dont les produits sont très personnalisés.
Devant un manque de travailleurs reconnu et une pandémie qui peut compliquer la présence constante de personnel, Omnirobotic, qui vient d’obtenir l’appui financier du Fonds de solidarité FTQ et d’Exportation et Développement Canada (EDC), se trouve dans un créneau embryonnaire. « On fabrique des cerveaux et des systèmes de vision pour rendre des robots industriels autonomes », explique François Simard, p.-d.g. de l’entreprise qu’il a fondée en 2016 avec Laurier Roy.