Trois ans plus tard, Laserax ne regrette pas son choix. Et difficile de contredire les patrons. C’est aujourd’hui une famille d’une quarantaine de paires de bras. Les ventes ont été multipliées par 20 depuis 2015 et le carnet de commandes ne dérougit pas. «Notre plan de match a fonctionné. Nous sommes passés d’une entreprise qui offrait plusieurs solutions industrielles à une compagnie qui se spécialise dans la traçabilité des métaux. À l’époque, c’était risqué», explique M. Godmaire.
Aujourd’hui, Laserax n’offre plus (ou presque) de solutions de soudure ou de découpage de métaux et de plastique au laser. Ses clients sont des alumineries et des fabricants automobiles situés dans 16 pays.
Afin d’appuyer sa croissance, Investissement Québec, Desjardins Capital et le Fonds Innovexport ont récemment injecté 10,8 millions $ dans l’entreprise. De l’argent qui servira notamment pour l’ouverture de bureaux du côté de l’Europe ainsi qu’au pays de Donald Trump. Et l’ingénieur de formation ne le cache pas : avoir un pied à terre sur le Vieux Continent est une priorité. Il regarde pour l’Allemagne et les alentours.
«C’est une urgence. C’est un frein à notre croissance. On perd actuellement des opportunités d’affaires», déplore le patron. «Laserax, c’est une entreprise québécoise avec un très beau produit, mais qui doit sortir de sa coquille pour devenir une grande entreprise internationale», ajoute-t-il.
Comme autres champs d’expertise, la compagnie développe aussi de nouvelles technologies permettant le nettoyage d’équipements industriels au laser. Le 10,8 millions $, issu d’une première ronde de financement, servira à peaufiner cette technologie.
Rappelons que Laserax est membre du REAI.
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