Le récent rapport Les freins à l’investissement numérique des entreprises du secteur manufacturier, rendu public par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), met à nouveau en lumière les problématiques et présente une série de pistes de solutions pour y remédier et stimuler les ambitions numériques des manufacturiers.
Plusieurs entreprises québécoises ont pris le virage technologique, mais pris globalement, le secteur manufacturier semble faire face à diverses difficultés. Le rapport tente de répondre à une importante question : pourquoi certaines entreprises du secteur manufacturier n’ont pas encore pris le virage numérique et que faire pour les accompagner ?
« Nous avons choisi de mettre l’épaule à la roue en identifiant cinq principaux freins et des pistes de solutions qui favoriseraient l’accélération de cette transition.», souligne Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
Ce rapport est le fruit de nombreux échanges entre les comités Manufacturier, Exportation et Innovation et Technologie de l’information et des communications de la FCCQ, dont les membres se trouvent au cœur du secteur de la fabrication et de sa chaîne de valeur. Chacun a partagé ses problématiques quotidiennes, faisant ressortir les principaux facteurs qui ralentissent l’investissement dans la transition vers Industrie 4.0.
Cinq principaux freins
Le rapport fait état des barrières liées au volet humain, aux données, à l’aspect financier, aux défis techniques ainsi qu’à la culture d’innovation qui demande à être encouragée, particulièrement au sein des PME, et propose plus d’une vingtaine de pistes de solutions et mise sur une large mobilisation de tout l’écosystème. La FCCQ souhaite que le dévoilement de ce plan contribue à la réflexion du gouvernement du Québec dans l’élaboration de mesures de soutien à l’amélioration de la productivité des entreprises et lors de la mise en œuvre des prochains plans d’action de la Stratégie numérique.
« Le Québec bénéficie d’une expertise notable en matière de numérisation et d’intelligence artificielle, il n’en tient qu’à nous d’en profiter. En posant dès maintenant les bons gestes pour nos entreprises, c’est l’ensemble de l’économie québécoise qui en tirera profit », conclut Stéphane Forget.
Source: communiqué de presse